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Resumo
O texto apresenta algumas das principais ideias de A. Green (trabalho do negativo, tipos de representação, psicose branca) e as vincula ao que ele aprendeu com Winnicott e com Bion. Também insere a obra greeniana no contexto da Psicanálise francesa durante a segunda metade do século XX.


Palavras-chave
psicose; alucinação; trabalho do negativo; recepção da Psicanálise britânica na França.


Autor(es)
Alain Gibeault
é membro titular fundador da Sociedade Psicanlítica de Paris e diretoe do Centro de Psicanálise e de Psicoterapia Evelyne e Jean Kestemberg (Associação de Saúde Mental do XIII Distrito de Paris).Desempenhou um papel importante no cenário internacional, em particular como ex-presidente da Federação Europeia de Psicanálise (1995-1999) e ex-secretário geral (2001-2003) da Associação Psicanlítica Internacional (IPA). Em 2006, foi nomeado Professor Honorário da Universidade Estadual Lomonosso, de Moscou.


Notas

[1]   A. Green, Le travail du négatif, p.?14-15.

[2]   "L'expérience et la pensée dans la pratique analytique" (1987), in A. Green, Jouer avec Winnicott, p.?67.

[3]   A. Clancier; J. Kalmanovitch, Le paradoxe de Winnicott: de la naissance à la création.

[4]   A. Clancier; J. Kalmanovitch, op. cit., p.?213.

[5]   A. Clancier; J. Kalmanovitch, op. cit., p.?214.

[6]   A. Clancier; J. Kalmanovitch, op. cit., p.?215.

[7]   A. Clancier; J. Kalmanovitch, op. cit., p.?184.

[8]   A. Clancier; J. Kalmanovitch, op. cit.

[9]   A. Clancier; J. Kalmanovitch, op. cit., p.?188.

[10]  A. Clancier; J. Kalmanovitch, op. cit., p.?192.

[11]  A. Clancier; J. Kalmanovitch, op. cit., p.?195.

[12]  A. Green, Jouer avec Winnicott, op. cit., p.?27.

[13]  A. Green, Le Travail du négatif, op. cit., p.?15.

[14]  J. McDougall, Eros aux mille et un visages.

[15]  J.-L. Donnet, Le divan bien tempéré.

[16]  R. Roussillon, "La métapsychologie des processus et la transitionnalité", Revue française de psychanalyse, t. 59, 5, (1995), p.?1375-1519.

[17]  A. Clancier; J. Kalmanovitch, Le paradoxe de Winnicott, op. cit., p. 204.

 

[18]  P.-C. Racamier, "Un espace pour délirer", Revue Française de Psychanalyse, t. 64, 3 (2000), p.?823-829.

 

[19]  A. Gibeault, Chemins de la symbolisation.

 

[20]  D. Rybas, Donald Woods Winnicott.

 

[21]  A. Clancier; J. Kalmanovitch, Le paradoxe de Winnicott, op. cit.

 

[22]  A. Green, Jouer avec Winnicott, op. cit., p.?14.

[23]  A. Green, Le travail du négatif, op. cit., p.?13.

[24]  W. R. Bion (1962), Aux sources de l'expérience.

[25]  A. Green, Le travail du négatif, op. cit., p.?71.

[26]  A. Green, Le travail du négatif, op. cit., p.?21.

[27]  A. Green, Jouer avec Winnicott, op. cit., p.?93.

 

[28]  A. Green, Le travail du négatif, op. cit., p.?19.

[29]  J. Lacan, "Fonction et champ de la parole et du langage en psychanalyse (1956), in J. Lacan, Ecrits, p.?405.

[30]  V. Smirnoff, "De Vienne à Paris. Sur les origines d'une psychanalyse ‘à la française' ", Nouvelle Revue de psychanalyse 20 (1979), p.?13-58.

[31]  D. Birksted-Breen, S. Flanders, A. Gibeault (dir.), Reading French Psychoanalysis.

[32]  S. Freud (1915 [1917]), "Complément métapsychologique à la doctrine du rêve", p.?255.

[33]  S. Freud (1924 [1925a]), "Note sur le "bloc magique"", in Œuvres complètes, Psychanalyse xvii, p.?137-143.

[34]  A. Green, "Passions et destins des passions. Sur les rapports entre folie et psychose" (1980), in A. Green, La Folie privée. Psychanalyse des cas-limites, p.?180.

[35]  P.-C. Racamier, Le génie des origines.

 

[36]  E. Kestemberg, J. Kestemberg, S. Decobert, La faim et le corps; E. Kestemberg (1981), " ‘L'appareil psychique' et les organisations psychiques diverses" in E. Kestemberg, La psychose froide, p.?179-199.

 

[37]  A. Green, "Pulsion de mort, narcissisme négatif, fonction désobjectalisante" (1986), in Le travail du négatif, op. cit., p.?113-112.

 

[38]  A. Green, Le travail du négatif, op. cit., p.?117.

 

[39]  A. Green, Letravail du négatif, op. cit., p.?117.

 

[40]  A. Green, Le travail du négatif, op. cit., p.?119.

[41]  A. Green, Le travail du négatif, op. cit.

[42]  F. Pasche, "Le bouclier de Persée ou psychose et réalité" (1971), in F. Pasche, Le sens de la psychanalyse, p.?27-41.

[43]  A. Green, Le travail du négatif, op. cit.

 

[44]  F. Pasche, Le sens de la psychanalyse, op. cit.

[45]  P.-C. Racamier, Le génie des origines, op. cit.

[46]  P. Castoriadis-Aulagnier, La violence de l'interprétation. Du pictogramme à l'énoncé.

[47]  C. Smadja, "La place du traumatique dans l'ordre psychosomatique" (2012), Psychanalyse et Psychose, revue du Centre de psychanalyse et de psychothérapie Evelyne et Jean Kestemberg, ASM 13, n° 12 ("Trauma et vécu catastrophique"), p.?75-87.

[48]  C. e S. Botella, "L'homosexualité inconsciente et la dynamique du double en séance", Revue Française de Psychanalyse (1984), p.?687-708.

[49]  C. e S. Botella, "L'homosexualité inconsciente et la dynamique du double en séance", Revue Française de Psychanalyse (1984), p.?699.

[50]  E. Kestemberg, " ‘Astrid' ou homosexualité, identité, adolescence. Quelques propositions hypothétiques" (1984), in E. Kestemberg, L'adolescence à vif, p.?239-265.

[51]  A. Green, "De la tierceité" (1990), in A. Green, La pensée clinique, p.?259-308.

[52]  A. Green, "De la tierceité" (1990), in A. Green, La pensée clinique, p.?266.

[53]  F. Pasche, "Réalités psychiques et réalité matérielle" (1975), in F. Pasche, Le sens de la psychanalyse, op. cit.

[54]  E. Kestemberg, " ‘L'appareil psychique' et les organisations psychiques diverses" (1981), in E. Kerstemberg, La psychose froide, op. cit.

[55]  A. Green, Jouer avec Winnicott, op. cit., p.?88.

[56]  A. Green, Jouer avec Winnicott, op. cit., p.?89.

[57]  A. Green, Jouer avec Winnicott, op. cit., p.?89.

[58]  M. Fain; D. Braunschweig, La nuit, le jour. Essai psychanalytique sur le fonctionnement mental.

[59]  A. Green, Jouer avec Winnicott, op. cit., p.?114.



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_____. (1971). Jeu et réalité. L'espace potentiel, Paris: Gallimard. 213 p.





Abstract
This paper presents some of Green’s main contribution (work of the negative, types of representation, white psychosis) and links them to what he learned from Winnicott and from Bion. It also situates his work in the context of French Psychoanalysis during his lifetime.


Keywords
work of the negative; psychosis; hallucination; reception of Brittish psychoanalysis in France.

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 TEXTO

André Green, Donald Winnicott e Wilfred Bion: uma ponte Paris-Londres

André Green, Donald Winnicott and Wilfred Bion: a bridge between Paris and London
Alain Gibeault

Celebrar a obra dos autores que admiramos permite expandir seus conceitos, e aprimorar nossa própria teoria.

[André Green, Jouer avec Winnicott, p.?64.]

 

Na introdução de seu principal livro, Le travail du négatif, André Green situa muito bem a importância das trocas recíprocas entre os trabalhos de Winnicott e Bion para a elaboração de seu próprio pensamento:

 

Os psicanalistas podem chegar ao trabalho do negativo sem que Hegel jamais tenha sido para eles objeto da menor reflexão. É o caso da tradição que reina na Sociedade Britânica de Psicanálise. E eis que deparo com o negativo na obra desses dois autores que sempre considerei, sob vários pontos de vista, como referências primordiais[1].

 

E esses dois autores, prossegue Green, são Winnicott e Bion.

Tais referências indicariam uma filiação ou uma possível paternidade? Green reconheceu muitas vezes sua dívida para com esses dois autores britânicos. Eles lhe forneceram a possibilidade de encontrar um caminho independente de Lacan, cuja obra foi muito influente no início de sua reflexão. Mas, se por um lado Winnicott e Bion foram seus antecessores e não sofreram diretamente tal influência, por outro lado, Green soube ampliar e levar adiante as contribuições desses dois pensadores. Eis aqui a aventura internacional que eu gostaria de retraçar neste artigo, que pretende ser também uma homenagem a André Green, pela importância de sua obra na psicanálise contemporânea.

 

André Green e Winnicott: um episódio de uma "história de amor"

Se Winnicott desempenhou um papel no pensamento de André Green, foi em parte por uma "história de amor" entre a obra de Winnicott e a psicanálise francesa. Enquanto Lacan havia exercido uma forte influência na renovação da psicanálise francesa do pós-guerra, o pensamento de Winnicott foi considerado como um verdadeiro antídoto à abordagem filosófica e linguística da psicanálise lacaniana, baseada na hipótese do "inconsciente estruturado como uma linguagem".

 

Os franceses apreciaram em Winnicott a impertinência e o inconformismo de seu caráter, sua rejeição às escolas ortodoxas; foram também seduzidos pelo humanismo do seu estilo, sempre próximo da clínica, e sua aversão pelos vocabulários abstratos. Resumindo, apreciaram em Winnicott, ao mesmo tempo, o individualismo, caro à imagem que os franceses têm deles mesmos, e a recusa das grandes teorias, que nem sempre vai ao encontro de sua prática! Essa é a dívida que André Green reconhece.

 

Winnicott era um grande pensador, mas um tipo de pensador espontâneo. Para ele, o pensamento estava profundamente ligado à experiência. Mesmo que sua obra nos faça bastante cogitar, ela não propõe um verdadeiro pensamento teórico, como a de Bion, que, a meu ver, lhe é bastante próxima[2].

 

Nesse processo, os primeiros a mostrar interesse por Winnicott foram os psicanalistas de crianças. O próprio estilo de Winnicott - cuja espontaneidade criativa sempre foi reconhecida - contribuiu muito para dar originalidade à psicanálise de crianças na França, em particular na recusa em distinguir a psicanálise e a psicoterapia unicamente com base no número de sessões. A preocupação de Winnicott em priorizar o desenvolvimento da "capacidade de brincar", como condição do processo analítico, teve forte repercussão na psicanálise das crianças na França, principalmente nos trabalhos de Serge Lebovici e de René Diatkine.

 

Cabe notar que o encontro dos psicanalistas franceses com Winnicott seguiu um outro caminho. J.-B. Pontalis[3] é uma prova disso. A leitura de Winnicott não o interessou de imediato: "Não sendo nem pediatra, nem psicanalista de crianças, pensei, tolamente, que não era um autor para mim"[4]. Mas, nos encontros com os colegas ingleses durante os colóquios franco-britânicos, ele ficou impressionado com a "qualidade das trocas "que eles mantinham com seus pacientes, e com a importância dada aos afetos. Segundo Pontalis, Winnicott contribuía para tal qualidade por ter descrito a importância de um espaço transicional aberto, onde se podia "deixar surgir o paradoxo em vez de exacerbar e congelar as contradições"[5].

 

Seduzido pela obra e pela escolha feita por Winnicott de um caminho do "meio", entre kleinianos e freudianos, Pontalis favoreceu a tradução e a divulgação de seus textos na Nouvelle Revue de Psychanalise, que fundara no início dos anos 1970. Entusiasmado com aquele pensamento que dizia tê-lo inspirado em seus próprios trabalhos "sobre o sonho-objeto, sobre a discrepância (écart) ou até mesmo a antinomia entre a produção dos sonhos e a capacidade de sonhar"[6], ele empreendeu, com Claude Monod, a tradução para o francês de Jeu et réalité que foi publicada em 1975, quatro anos depois da edição original. No admirável prefácio que redigiu para Jeu et réalité, J.-B. Pontalis ressalta sua importância na obra de Winnicott. Esse livro retoma seu grande artigo de 1951, "Objets transitionnels et phénomènes transitionnels", deslocando a tônica do objeto para o espaço transicionais. Durante bastante tempo, grande parte dos analistas franceses tinha muitas reservas em relação ao conceito de objeto transicional, que frequentemente foi coisificado: como observa René Diatkine, "hoje, falta pouco para que objetos transicionais sejam vendidos em hipermercados, e esse conceito serve de chamariz em publicações pouco inspiradas"[7].

 

A tônica dada por Winnicott na quadra da ilusão que deve ser mantida entre mãe e criança para que a desilusão relativa ao investimento no objeto seja possível permitiu explicitar a teoria freudiana da satisfação alucinatória do desejo e explicar as condições de passagem do princípio de prazer ao princípio de realidade. Área intermediária de experiência e espaço potencial do brincar designam aqui o cadinho ou a matriz de toda simbolização, nessa fusão do eu e do não eu (me and not-me), que permite justamente sua diferenciação.

 

Se o objeto transicional implica sempre a necessidade de uma "realidade material" entre a criança e a mãe, seu destino é se deixar esquecer a fim de ser retomado por essa área intermediária intrapsíquica, o pré-consciente, área terceira, cuja função é essencialmente a de proteger pelo contrainvestimento e de articular o interno e o externo. Essa interpretação dos "processos transicionais", que sublinha o papel do pré-consciente no funcionamento mental, foi objeto de numerosos trabalhos psicanalíticos franceses sobre os processos de simbolização, atestados especialmente nos escritos de André Green.

 

Na entrevista concedida a Anne Clancier, André Green[8] lembra que em 1975, no congresso da IPA em Londres, ele apresentou uma comunicação intitulada "L'analyste, la symbolisation et l'absence dans le cadre analytique", dedicada à memória de Winnicott. Ele o conhecera no início dos anos 1960, durante um seminário sobre o squiggle, e fora seduzido por sua "autenticidade, o estilo direto de seu contato, a maneira como se envolvia imediatamente com o material que apresentava", o que, segundo Green, revelava "o caráter indissociável entre a originalidade do pensamento de Winnicott e a originalidade do personagem"[9]. Mas, no início dos anos 1970, depois de ter se dedicado à exegese de Freud e à reflexão sobre os trabalhos de Lacan, ele se "aplicou a Winnicott", segundo suas próprias palavras; foi, como diz, menos uma descoberta que um "encontro", a partir de pontos de convergência em relação ao enquadre analítico:

 

Caso se queira tentar uma sistematização das descobertas de Winnicott, é preciso dizer que a partir do modelo do enquadre se abre o campo da área intermediária, da área da ilusão, do analista como objeto transicional, das relações do analista e do brincar, das relações entre o eu e o brincar[10].

 

E acrescenta:

 

Abre-se então uma categoria de pensamento totalmente extraordinária que é o pensamento paradoxal.

 

Se Green atribui a Winnicott a paternidade de uma teoria do enquadre, ele mostra ao mesmo tempo como sua própria reflexão sobre a psicanálise dos estados fronteiriços se enriqueceu num diálogo com o pensamento winnicottiano: "O conceito de limite é central para Winnicott, diz Green, já que se trata de uma área de intersecção"[11]. Igualmente, o pensamento paradoxal representa a suspensão do julgamento de existência, pois o objeto não é nem criado, nem encontrado, nem interior, nem exterior, mas sempre "na fronteira".

 

A partir dos anos 1970, o encontro entre Green e Winnicott nunca mais parou, e é realmente o caso de se falar de uma "ponte" entre Paris e Londres. André Green foi convidado de 1987 a 1997, pela Squiggle Foundation de Londres, a fazer uma série de conferências que mostram essa convergência entre os dois pensadores, assim como entre as duas culturas psicanalíticas. Essas conferências foram publicadas em inglês em 2000, sob o título André Green at the Squiggle Foundation, e em francês, em 2005, com modificações, sob o título Jouer avec Winnicott.

 

Nesses encontros, André Green ressaltou o interesse dos trabalhos de Winnicott e a influência que eles exerceram em suas reflexões sobre o negativo a partir dos temas da ausência, da perda e da não existência. Essa dimensão do negativo pode ser deduzida do paradoxo winnicottiano do objeto transicional como "possessão não eu" ou negativo do eu. Além disso, também provém da problemática do "desinvestimento do objeto", que, segundo Winnicott, pode levar ao apagamento da "lembrança da representação interna" do objeto - o que André Green aproxima de sua concepção da alucinação negativa como representação interna do negativo e fonte dos afetos de vazio, de futilidade e de perda de sentido. Mas, essa dimensão do negativo é claramente apontada no caso clínico descrito por Winnicott (1971) no primeiro capítulo de Jeu et réalité, que é uma nova versão do artigo de 1951 "Objets transitionnels et phénomènes transitionnels". A propósito da observação de Winnicott sobre o aparecimento do "aspecto negativo das relações" nessa análise, André Green sugere que esse negativo "se torna o real, mais real que os objetos existentes que o cercam"[12] e se impõe "como uma relação objectal organizada, independente da presença ou da ausência do objeto"[13].

 

Muitos trabalhos foram publicados na França sobre a problemática da transicionalidade no funcionamento psíquico. Cabe mencionar os de Joyce McDougall[14], que conheceu Winnicott pessoalmente e contribuiu para torná-lo conhecido na França ao fazer com que fosse convidado pela Société Psychanalytique de Paris. Em relação às neossexualidades, ela levantou a hipótese que tais pacientes teriam dificuldade para utilizar os "fenômenos transicionais" e a "atividade criativa primária" que Winnicott descrevera.

 

Os trabalhos de Jean-Luc Donnet[15] sobre o enquadre e as condições de um "divã bem temperado" se inscrevem também no campo das ideias winnicottianas sobre a necessidade de tolerar o paradoxo do objeto encontrado/criado sem procurar resolvê-lo em favor do desenvolvimento do processo analítico, qualquer que seja o enquadre adotado. René Roussillon[16], por sua vez, elaborou a problemática da transicionalidade no trabalho analítico, ao retomar especialmente a metáfora de Marion Milner do malleable environment, e ao sublinhar o interesse da utilização do objeto.

 

Em uma das conversas com Anne Clancier, Evelyne Kestemberg, que encontrou com Winnicott em Londres nos anos 1950, também fala da importância dessa herança para o trabalho com os pacientes psicóticos:

 

Quando tratamos psicóticos, precisamos ter ilusão suficiente para sair da repetição, porém não demais a ponto de encerrar o paciente num esconderijo ilusório e reduzir seu modo de funcionamento ao nosso[17].

 

Para ela, como para muitos outros, Winnicott foi um "incentivador do pensamento", que favoreceu a criatividade tanto na teoria quanto na prática analítica.

 

Na mesma perspectiva, Paul-Claude Racamier[18], um dos analistas franceses mais eminentes no trabalho com pacientes esquizofrênicos, introduziu a ideia de um "espaço para delirar", derivado do "espaço transicional" de Winnicott, e que se constitui a partir da negação das origens e da busca de certezas absolutas. Diante do paciente delirante, deve-se excluir o confronto perceptivo entre realidade interna e realidade externa e, ao contrário, segundo a hipótese de Winnicott, introduzir a dimensão do "brincar" com as representações, as imagens e as palavras. É também sobre a problemática dessa capacidade de brincar, ilustrada particularmente pelo psicodrama psicanalítico individual, que eu mesmo baseei minha abordagem dos processos de simbolização no tratamento psicanalítico dos pacientes apresentando um funcionamento psicótico[19].

 

Poder-se-ia pensar que muitos dos analistas franceses fossem winnicottianos incondicionais. Porém, isso seria ignorar as objeções que lhe eram feitas, principalmente quanto à negação da sexualidade infantil, à omissão do papel do pai, à recusa da pulsão de morte, à falta de uma reflexão sobre a linguagem[20]. Ainda que essas objeções devam ser relativizadas, não se trata de pedir a Winnicott que ele seja o que não quis ser: um teórico sistemático e um fazedor de escolas - pois é exatamente essa recusa que o tornou popular na França. Daniel Widlöcher[21] observa com razão que Winnicott serviu de fato como "antídoto" ao formalismo psicanalítico inspirado por Lacan, que, justamente, havia sido um líder. Os analistas franceses viram em Winnicott um analista que, ao contrário, priorizava a relação terapêutica, o afeto e a criatividade.

 

André Green e Bion: o trabalho do negativo e a representação

Foi com Bion, um teórico do pensamento, que André Green manteve ainda um outro diálogo, pois essa abordagem correspondia à sua própria preocupação de aprofundar a problemática do negativo. Foi André Green quem sugeriu trazer Bion à Sociedade Psicanalítica de Paris no início dos anos 1980, quando suas teorias ainda não eram bem conhecidas na França. Bion surpreendeu o auditório, ao discutir um caso clínico através de uma longa digressão sobre as relações entre homens e mulheres, sem sequer mencionar o caso clínico em questão.

 

Para Green, a teoria do pensamento e seus laços com as condições da representação de um ponto de vista psicanalítico foram importantes:

 

Uma distinção importante que Winnicott não faz é entre o intelecto e o pensamento. Nesse ponto, Bion é útil ao nos dizer que o pensamento, no que o distingue da intelectualização, provém da experiência emocional; em outras palavras, o pensamento se enraíza nas manifestações pulsionais, desenvolvendo-se a partir da elaboração imaginativa, isto é, em relação fantasmática com a realidade[22].

 

Da teoria de Bion, Green retém principalmente a distinção entre a não coisa (no-thing), a ausência da coisa, e o nada (nothing), a inexistência[23]. Para Bion[24] tratava-se de frisar a função da ausência do objeto na organização dos processos de pensamento, e de fazer a distinção entre esse processo na base da capacidade de representar, de fantasmar e de sonhar e o funcionamento mental da psicose, no qual os "ataques contra os laços" conduzem, ao contrário, à experiência catastrófica do nada, da angústia sem nome e da angústia de aniquilação. Green levou adiante essa reflexão distinguindo ainda o negativo que é condição da representação e repousa sobre a alucinação negativa da percepção do objeto, e o negativo que é destruição do objeto e de seus representantes psíquicos:

 

Fundamentalmente, a tolerância à ausência do seio é necessária para a construção dos processos de pensamento. Esse "não seio" (esse não nada) é totalmente diferente do outro termo "nada". Deve haver aí um estado entre a perda total e a presença excessiva, uma tolerância do psiquismo infantil à qual estamos habituados em termos de fantasma e de representação[25].

 

Entre o negativo da ausência que permita um trabalho de representação e o negativo da falta, que Green descreveria como o "negativo do negativo", organiza-se todo o campo das diferentes modalidades do funcionamento mental entre a neurose e a psicose. Foi esse interesse de Bion pela psicose que Green retomou por sua conta, particularmente em todos os seus trabalhos sobre os estados fronteiriços e o funcionamento psicótico em geral. Green já mencionara essa ideia do negativo do negativo no Le travail du négatif, sobre o qual ele me afirmou um dia ser seu livro mais importante; e era sobre isso que ele pensava ainda alguns meses antes de sua morte, como lembrou Sara Botella, por ocasião da homenagem que lhe foi prestada pela Sociedade Psicanalítica de Paris, em 17 de novembro de 2012.

 

Na introdução do Le travail du négatif, Green já ressaltava a importância da distinção entre um negativo que comportasse potencialidades criativas e as vicissitudes "negativistas" desse negativo essencial ao desenvolvimento psíquico; ele reconhece uma filiação importante com Bion nessa dupla valência atribuída ao negativo:

 

A inspiração de Bion e a minha concordam em relação ao duplo alcance estruturante ou desestruturante do negativo[26].

 

Green é sensível a essa tônica dada por Bion ao negativo na função de Conhecimento (C), que Bion acrescentou à problemática do Amor (a) e do Ódio (o): um terceiro termo que Green aproxima da sua hipótese dos processos terciários que "funcionam como um intermediário e ligam os processos primários e secundários"[27]. Bion insiste num duplo valor, positivo e negativo, atribuído ao Conhecimento (C e -C) e distingue entre os efeitos do equívoco ou do mal-entendido e os efeitos da in-compreensão ou não compreensão; Green (1993), no plano do conhecimento, sublinha a importância da distinção entre a ausência e o nada[28].

 

A fecundidade de uma herança

Se, por um lado, André Green reconheceu muitas vezes sua dívida com Winnicott e com Bion, por outro lado, ele também prolongou as pesquisas de ambos, contribuindo para a especificidade desse pensamento psicanalítico francês que pode ser considerado um herdeiro fiel do pensamento freudiano. Trata-se menos de fidelidade a um homem que a uma obra, a qual favoreceu a investigação dos conceitos fundamentais da psicanálise. Como ressalta Lacan, o "sentido de um retorno a Freud é um retorno ao sentido de Freud"[29]. Essa fórmula lacaniana muito conhecida condensa as diversas orientações da psicanálise francesa durante esses anos dourados que vão da década de 1950 até a morte de Lacan em 1981. Toda uma geração de analistas franceses famosos, em grande parte analisandos de Lacan, iriam contribuir, cada um à sua maneira, para essa renovação analítica na França e, quem sabe, até para o seu verdadeiro nascimento. O sentido de Freud só pode ser pesquisado com a descoberta de suas primeiras obras, de seus primeiros conceitos, de seus textos mais antigos e fundadores como Esboço de uma psicologia científica, Interpretação dos sonhos, ou Três ensaios sobre a teoria da sexualidade. Daí esse paradoxo: "foi pela submissão à Viena freudiana que em 1955 a psicanálise tornou-se francesa"[30].

 

André Green se inscreve, sem dúvida alguma, nessa tradição freudiana. Contudo, a importância dada por ele aos contatos internacionais favoreceu trocas científicas com outros pensadores, como Winnicott e Bion, e com analistas de todos os continentes. Muitos de seus trabalhos foram escritos como contribuições para colóquios ou congressos internacionais, sempre na perspectiva da abertura de seu pensamento para outras abordagens psicanalíticas. A maioria de seus livros e artigos foi traduzida para várias línguas. Reading French Psychoanalysis[31], recentemente publicado, foi considerado por ele como um "livro histórico", na medida em que contribui a tornar mais conhecida a especificidade do pensamento psicanalítico francês.

 

Pode-se pensar que uma diferença importante entre o pensamento francês e outras abordagens psicanalíticas resida na forma de entender o conceito de representação. A tradução em francês e inglês dos conceitos freudianos de Vorstellung e Darstellung ilustra, por exemplo, o que Bion poderia ter interpretado como fonte de possíveis equívocos. Vostellung é traduzido em francês por représentation e em inglês por idea, o termo Darstellung é traduzido em francês por figuration e em inglês por representation. Daí as dificuldades originadas pela diferença entre os conceitos de représentation em francês, que remete à representação de coisa inconsciente, e de representation em inglês, que remete antes à figuração pré-consciente e consciente.

 

Desse ponto de vista, os trabalhos de Green contribuíram de modo essencial para superar esses possíveis equívocos. Particularmente, suas pesquisas sobre o "trabalho do negativo" permitiram conceituar de forma original a problemática do trabalho de representação e de simbolização no funcionamento psíquico. Green atribui, como foi ressaltado, uma função positiva ao trabalho do negativo. Assim, este se torna a condição essencial da capacidade representativa do sujeito. Porém, levou mais adiante suas pesquisas, ao introduzir os conceitos corolários de "estrutura de enquadre", de "função objetalizante", de "organização narcísica", de "enquadre interno do analista" e de "pensamento clínico".

 

O autor mostra claramente que esse conceito tem suas origens no funcionamento psicótico, no qual a alucinação negativa é o sinal dessa angústia de aniquilação consecutiva à negação e ao desinvestimento da realidade externa. Por isso, a alucinação positiva pode participar do processo de cura e de reinvestimento da realidade no delírio, o que leva Green a dizer que ela se torna o sintoma desse nada. A esse respeito, ele cita uma nota de Freud, que já observava "que uma tentativa de explicação da alucinação não deveria começar pela alucinação positiva, mas, ao contrário, pela alucinação negativa"[32]. A partir daí, o funcionamento psicótico pode ser associado aos conceitos de "função desobjetalizante", "narcisismo negativo" e "destruição dos processos terciários".

 

Contudo, Green atribui uma dimensão metapsicológica ao conceito de alucinação negativa que se torna então "pré-condição a toda teoria da representação": trata-se de frisar a importância de uma descontinuidade entre a alucinação e a percepção para que se organize um processo de representação; a economia do funcionamento psíquico está na base de uma diferença entre os sistemas psíquicos - o que já era subjacente à hipótese de Breuer retomada por Freud de uma distinção entre memória e percepção no funcionamento psíquico. "Uma nota sobre o bloco mágico"[33] atesta a importância dada por Freud a esses dois tempos consecutivos e não simultâneos: a percepção aparece realmente no lugar do traço mnésico. Ou seja, percepção e traço mnésico não podem existir ao mesmo tempo. A simultaneidade nunca é absoluta. No ponto onde eles coexistem, como na psicose, há uma clivagem da tópica e não uma regressão. Desse ponto de vista, a alucinação negativa se torna de fato, como observou Green, a "matriz comum" do sonho e da alucinação positiva, da atividade de representação na neurose e na psicose.

 

A reflexão de Green sobre o funcionamento psicótico levou-o a introduzir, juntamente com Jean-Luc Donnet, em 1973, o conceito de "psicose branca". A psicose branca remete a uma estrutura psicótica em estado latente, podendo se assemelhar a um estado fronteiriço, mas constituindo de fato o ponto de partida (ou o próprio núcleo) de uma psicose entre o retraimento autista ou uma tentativa de cura pelo delírio. No plano sintomático, há principalmente sensações de vazio, de marasmo, uma depressão sem afeto e uma inibição do pensamento. No plano metapsicológico, os autores descrevem essa estrutura psicótica a partir de três elementos que demonstram a inclusão das contribuições britânicas: a) a organização edipiana remete a uma falsa triangulação (a relação com a mãe e com o pai reduz-se a relações entre bons e maus objetos); b) a relação de objeto traduz, segundo a hipótese de Winnicott, a impossibilidade de organizar a capacidade de estar só em presença da mãe; c) finalmente, seguindo Bion, trata-se de um ataque contra o pensar, tanto contra o pensar que envolve a realidade externa quanto aquele que representa a pulsão, isto é, a fantasia.

 

O conceito de trabalho do negativo permitiu que Green descrevesse mais detalhadamente os aspectos metapsicológicos do funcionamento psicótico e esclarecesse o que constitui a catástrofe psicótica. Desse ponto de vista, Green se aproximou de outro analista francês, Paul-Claude Recamier, que também descreveu a angústia psicótica em termos de experiência do branco. A angústia psicótica foi definida por Freud como uma ameaça aniquilante, ao mesmo tempo de indiferenciação e de confusão com o objeto, que provoca a violência da destruição do objeto ou a do próprio sujeito, o que Green chamou de "conjuração do objeto"[34]. Esse retraimento provoca essa catástrofe psicótica que os pacientes descrevem muitas vezes como um branco que corresponde, segundo Racamier "a uma sobrecarga econômica e a uma vacuidade fantasmática"[35], ou seja, uma experiência de aniquilamento do sujeito sem possibilidade alguma de recorrer a afetos e representações, pura sensação vertiginosa de queda sem fim; o que explica a necessidade de sair dessa angústia catastrófica por meio de um movimento de reinvestimento objetal criador de uma neorrealidade delirante (no caso das psicoses delirantes), ou de um ato autodestruidor ou heterodestruidor (nos estados fronteiriços).

 

Numa perspectiva análoga, Evelyne e Jean Kestemberg[36] introduziram o conceito de "psicose fria", ou "psicose não delirante", a partir de seus trabalhos sobre a anorexia mental: trata-se igualmente de uma tentativa defensiva a fim de enfrentar a excitação pulsional em ausência da capacidade de representação, inclusive numa atividade delirante. Esses pacientes lembram a problemática fronteiriça, cujo retraimento autoerótico exclui todo trabalho projetivo a partir do objeto e deixa apenas o recurso ao masoquismo erógeno mortífero, manifestando-se particularmente por comportamentos auto ou heterodestruidores.

 

Tais soluções psicopatológicas são justamente o que, para André Green, confirma a hipótese da pulsão de morte. Num livro recente, Pourquoi les pulsions de destruction ou de mort?, o autor levanta o debate em torno dessa hipótese bastante controversa que nunca granjeou a unanimidade dos psicanalistas: trata-se de saber se é necessário e justificado postular a existência de uma pulsão de morte, e tomar posição a seu favor.

 

Green já abordara a questão numa importante comunicação apresentada no primeiro simpósio científico da Federação europeia de psicanálise, dedicado a esse conceito, em 1984, e retomada em seu livro Le travail du négatif[37]. Nessa comunicação ele já se pronunciava a favor da pulsão de morte a partir de argumentos clínicos atestando a importância de uma função autodestrutiva na psique e de formas de destruição que só podem ser explicadas por um completo desatrelamento entre a pulsão de vida e a pulsão de morte: em particular a melancolia e as psicoses revelam angústias de aniquilamento ou desmoronamento. Entretanto, observava muito justamente que os argumentos clínicos não podiam nunca constituir "uma prova em favor da pulsão de morte"[38]. E acrescentava:

 

Se sabemos que a teoria das pulsões pertence à ordem dos conceitos e, logo, nunca poderá ser inteiramente provada pela experiência, esses conceitos têm por objetivo esclarecer a experiência e não podem dela ser separados[39].

 

Como a experiência clínica demonstra que "o objeto é o revelador das pulsões" que em si mesmas nunca poderão ser diretamente apreendidas, André Green introduz sua hipótese econômica do funcionamento psíquico: a pulsão de vida caracterizada pelos mecanismos de ligamento e de desligamento visa a garantir uma função objetalizante, ou seja, de investimento do objeto; a pulsão de morte visa, ao contrário, a cumprir uma função desobjetalizante por meio do simples desligamento: "A manifestação própria à destrutividade da pulsão de morte é o desinvestimento"[40].

 

Em outras palavras, enquanto formas relativamente estáveis e delimitadas, o objeto e o Eu constituem de certo modo manifestações da ligação libidinal e da neutralização dos processos de destruição; mas suas interrelações recíprocas fazem aparecer uma tendência à oposição, ao conflito entre uma visão de ligamento objetal (sustentação da relação com o objeto) e uma visão de desligamento narcísica (rejeição da relação com o objeto). Daí a ideia de André Green de defender a hipótese correlativa de um "narcisismo negativo"[41], que ele descreve em termos de narcisismo de morte em oposição a um narcisismo positivo e definido como narcisismo de vida.

 

O nascimento da pulsão sexual, no momento do autoerotismo associado à instalação da relação com o objeto, suscita um conflito onde amor e ódio procedem reciprocamente de uma pulsão libidinal de ligamento com o objeto e de um pulsão destrutiva de desligamento. Compreende-se então que Freud sempre tenha afirmado o dualismo pulsional, já que a ambivalência está no centro do conflito psíquico observado pela clínica psicanalítica: a duplicidade do investimento do objeto faz com que a pulsão seja dualista desde o início. Green chega até a conceber esse dualismo pulsional como uma manifestação suplementar da pulsão de morte como princípio de divisão e de oposição.

 

Em seus trabalhos mais recentes sobre a pulsão de morte, Green descreve esse conflito a partir da oposição interiorização/exteriorização, retratando a pulsão de morte como um movimento de exteriorização análogo ao movimento de evacuação demonstrado por Bion, embora sem sua dimensão projetiva: trata-se unicamente de um movimento de excorporação sem vocação objetal. Em sua última teoria das pulsões Freud havia introduzido o conceito de pulsão de morte situando sua tendência repetitiva "além do princípio de prazer", o qual funciona segundo o princípio de constância. A pulsão obedece mais ao princípio de inércia, na medida em que tende não apenas a reduzir a tensão, mas a abolir toda tensão de maneira a conduzi-la a zero. Por isso o empenho de André Green em descrever a pulsão de morte a partir do Isso (como força que tende a descarga de qualquer excitação), e não em relação ao inconsciente (o qual supõe o ligamento da excitação nas representações).

 

Como mostram as referências a Winnicott e a Bion, André Green inscreveu-se então numa tradição internacional de pesquisas sobre a psicose. Ao mesmo tempo, pertenceu a uma tradição francesa igualmente interessada pela problemática do funcionamento psicótico. Pois, na realidade, esse campo do negativo foi também aquele que Paul-Claude Racamier explorara em suas pesquisas sobre o tratamento psicanalítico dos pacientes esquizofrênicos. Citemos ainda o caso de Francis Pasche, grande especialista da psicose, cuja metáfora do "escudo de Perseu" - a exemplo da estrutura enquadrante descrita por Green - negativiza o olhar petrificante da Medusa[42] e oferece uma proteção contra a excitação e um espelho propício ao desenvolvimento das representações. Ou os trabalhos de Piera Aulagnier sobre a psicose, que podemos considerar como uma pesquisa minuciosa da catástrofe psicótica a partir da clivagem das sensações e da destruição da intersensorialidade. Nessa tentativa de descrever o desinvestimento característico da perda do objeto que fundamenta o negativo destruidor, diferentes conceitos foram assim utilizados, no intuito de compreender uma mesma experiência de sideração e de fratura psíquica remetendo ao negativo do negativo: função desobjetalizante[43], dissociação fragmentadora[44], experiência fulgurante do branco[45], automutilação do órgão e da função sensorial e destruição dos objetos de excitação[46], automutilação afetiva e corpórea do Eu[47]

 

Mas Green também suscitou pesquisas sobre o negativo entre os colegas de outra geração. É o caso, por exemplo, dos trabalhos de Sara e César Botella[48] que deram continuidade à teoria da alucinação negativa e confirmaram a pertinência clínica dessa concepção. Eles mostram como a destrutividade endereçada ao objeto leva a um desinvestimento equivalente ao "branco da alucinação negativa", que aliás não é outro que "o preto da não representação"[49]. A angústia primordial do ser humano não é a perda do objeto, mas a perda da representação do objeto, consecutiva à ameaça de não existir, em razão da presença desruptiva do objeto. A alucinação positiva seria ao mesmo tempo consequência do desejo pulsional e do medo da não representação.

 

A solução psíquica para essa angústia de não representação, semelhante à angústia sem nome de Bion e da agonia primitiva de Winnicott está, segundo os autores, no investimento narcísico de um duplo. A problemática do duplo, iniciada por Lacan através da ideia do duplo especular, encontra aqui uma evolução diferente na hipótese de um duplo narcísico, que permite ao sujeito aceitar momentaneamente os desafios da diferenciação com o objeto. Outros autores, como Evelyne Kestemberg, abordaram também a ideia análoga de um papel estruturador da homossexualidade primária, que corresponderia ao investimento do semelhante durante a passagem da identificação primária para a identificação secundária[50].

 

Sara e Cesar Botella incluem aqui o "trabalho de figuratividade" do analista, passível de conjurar a angústia de não representação vivida pelo analisando na sessão. Mais tarde, eles desenvolveriam essa hipótese no livro intitulado La figurabilité psychique. Formulariam e definiriam a noção metapsicológica de alucinatório para descrever um processo permanente da vida psíquica: "o representante nocional da pulsão", ao lado do afeto e da representação. Nas sessões, a figuratividade se manifestaria em particular por meio desse reviver quase alucinatório e não psicótico, justificando, segundo Freud, as "construções" em análise, eficientes num plano terapêutico, e diferentes das "reconstruções" baseadas na rememoração e na representação. Essa noção permitiria abrir espaço, no tratamento, a uma introdução de significado no irrepresentável do paciente.

 

Conclusão: da terciaridade

Todas essas pesquisas sobre o negativo foram completadas por uma reflexão sobre as condições da superação do negativo do negativo. Green abriu a via ao introduzir o conceito de terciaridade, tomado do filósofo americano Charles Sanders Peirce (a quem Lacan se referira). Deu-lhe, porém, uma dimensão teórica e clínica original. Foi durante um colóquio da Sociedade Psicanalítica de Paris, em janeiro de 1989, que Green apresentou esse conceito[51]; a "teoria da triangulação generalizada com terceiro substituível"[52] deve ser levada em conta em todo trabalho analítico. Esse papel terceiro pode ser desempenhado por uma coisa ou uma pessoa, e eventualmente pelo pai edipiano. Numa mesma perspectiva, Francis Pasche sublinhou a função econômica que há para o filho de poder interpor uma matéria sensível (objetos, joias, etc.) entre sua mãe e ele, a fim de se proteger da realidade física ameaçadora da mãe[53]. Da mesma forma, Evelyne Kestemberg propusera a hipótese de um terceiro personagem cuja função seria proteger o paciente psicótico das angústias de intrusão ou englobamento pelo objeto materno arcaico[54].

 

Mas se, por vezes, esse terceiro deve se materializar - em particular para marcar espaços materiais distintos capazes de favorecer a interiorização de espaços psíquicos igualmente distintos -, é também preciso pensar a referência ao terceiro como referência essencial de toda relação dual. E foi assim que Green (2005) completou as pesquisas winnicottianas sobre a relação mãe-bebê. Winnicott disse: "O bebê não existe". Green acrescentou: "A relação mãe-bebê, tampouco"[55], indicando justamente que é aí que Bion vem completar Winnicott! "Os devaneios da mãe" propiciam a transformação dos elementos beta em elementos alfa com a condição de se pressupor "o papel de um terceiro, não diretamente presente na relação, mas transmitido, in absentia, por um membro da dupla em questão"[56]. É uma interpretação de Bion que Green associa as ideias de Lacan, segundo o qual "o terceiro elemento não se restringe à pessoa do pai", pois "ele é também simbólico"[57].

 

É essa função econômica da mãe que Michel Fain e Denise Braunschweig descreveram em seus trabalhos a partir da hipótese da "censura da amante" - conceito que permite investigar os elementos da relação pré-objetal e mostrar o que pode favorecer ou contrariar a tendência de criar um espaço de representação na relação objetal. Num livro importante, escrito em colaboração com Denise Braunschweig, Michel Fain desenvolveu essa reflexão distinguindo o investimento, pela mãe, de um "bebê diurno" (que confirma a filiação a um pai real) e o de um "bebê noturno" (evocando a fantasia incestuosa da mãe com o próprio pai)[58]. Daí a importância, para um funcionamento psíquico satisfatório, do contrainvestimento pela mãe do filho imaginário, o filho noturno, de maneira que o filho real, diurno, possa existir por si mesmo.

 

O papel do terceiro, de início virtual na mente da mãe e mais tarde real na pessoa do pai, ratifica tanto as pesquisas de Bion sobre a função do devaneio da mãe, como as de Winnicott sobre esse espaço potencial do brincar, pilar da transicionalidade. Eis aí as condições necessárias para a elaboração de um negativo estruturante e claro na vida do indivíduo, e no decorrer de todo trabalho analítico. De fato, é a dimensão da terciaridade que contribui para o surgimento das representações, as quais possibilitam o ligamento dos afetos que, senão, só poderiam submergir o Eu e remeter o sujeito às soluções mutilantes do negativo do negativo. Bion não dizia outra coisa quando pressupunha a necessidade de se constituir um aparelho de pensar pensamentos para que o próprio pensamento pudesse existir, e a necessidade de um continente que se referisse aos conteúdos. Winnicott, por sua vez, valorizou a função do brincar, no intuito de desenvolver esse vasto campo da atividade criativa. Só nos falta então ressaltar nosso débito em relação a André Green, que evidenciou o essencial da descoberta freudiana, e cuja criatividade permitiu que ligássemos entre eles todos esses grandes analistas:

 

Todas essas ideias, quer decorram de Bion, de Winnicott, de Lacan, ou mesmo de desenvolvimentos das concepções ou representações de Freud, consideram a ausência como pré-condição da representação. Do contrário, a percepção entrará cena[59].


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